La bannière de l'Imam Hussein (AS) s'élève… et la voix du représentant de la plus haute autorité religieuse résonne d'une vision réformatrice pour l'Irak

 

Dans un discours empreint de clarté et de responsabilité, le représentant de la plus haute référence religieuse, Cheikh Abdul Mahdi al-Karbalai, a tracé les contours d'une feuille de route complète pour réformer la situation irakienne, mettant en garde contre le danger de la complaisance face aux défis internes et à l'aggravation des troubles régionaux. Son discours a été prononcé lors de la cérémonie de changement de la bannière du dôme de l'Imam Hussein (as), porteur de messages stratégiques concernant les affaires irakiennes sous leurs diverses dimensions (sécuritaire, politique, religieuse et sociale).

Décrivant la scène régionale, le représentant de la plus haute autorité religieuse a souligné que "la région vit une bataille décisive entre un front qui défend la justice et la vérité, et un autre qui incarne les pires formes de tyrannie et de mal", avertissant que cette confrontation, bien que sanglante, ne devrait pas conduire à la défaite ou au retrait du champ de la fermeté.

Dans une dimension spirituelle indissociable du politique, il a affirmé que "les rituels husseinite ne sont pas un rite traditionnel, mais un projet de conscience et de construction civilisationnelle, qui réoriente la nation vers l'essence de la religion, et rappelle l'obligation d'ordonner le bien et d'interdire le mal, en tant que pilier de la renaissance de l'Imam Hussein (que la paix soit sur lui)".

Cheikh Al-Karbalai n'a pas manqué de rappeler que le conflit entre le bien et le mal se poursuivra jusqu'à la fin des temps, et que ce qui est requis est la persévérance et l'action consciente, et non l'illusion des slogans ou l'immersion dans les manifestations de victoire temporaire.

Quant à l'Irak, il n'est pas isolé de tout ce qui se passe, selon le représentant de la plus haute autorité religieuse ; au contraire, il est au cœur de la bataille, ce qui impose à ses enfants et à ses dirigeants de s'armer de perspicacité et d'accélérer le traitement des échecs internes selon une vision religieuse claire, basée sur l'élaboration de plans scientifiques et pratiques, la construction d'un État fondé sur la compétence et l'intégrité, la primauté du droit, la lutte contre la corruption, le monopole des armes par l'État et la prévention des ingérences étrangères.

En conclusion de son discours, il a souligné la nécessité de préserver les acquis constitutionnels et de ne pas permettre le retour aux ères de la tyrannie, rappelant que le chemin du salut ne passe pas par les slogans, mais par l'assimilation de l'expérience et la correction de la trajectoire avec une volonté consciente et responsable.