Un petit poème pour le martyre de l'Imam al-Kazim (as). LE VENDREDI DU MALHEUR

Sur le pont d'al-Rissafa

Ils ont mis un cercueil

Avec des chaînes de fer

Qui l'encerclaient

 

O mon Imam, le jour que tu as attendu

arrivait pour t'accorder

ta liberté

dont les tyrans t'ont privé

 

Tu ne craignais jamais la mort

ni la prison

ni la souffrance

ni les tyrans qui ne voulaient pas

te voir vivant

Ta patience les a asservis

Et ton endurance les a assujettis

 

Qu'ils soient ressuscités

Pour regarder

De telle manière tu les a humiliés

Jour après jour

Dans ce paradis

Où tu es inhumé  

 

O mon Imam, sur ton seuil

Se prosternent tes fidèles

Ravagés dans leur deuil

Où les pleurs jaillissent

de chaque œil

 

Ta vie était scellée par ton bon sacrifice

Un signe que tout fidèle doit reconnaître

Pareil à ton grand-père le grand martyre

Un nouveau jour venait de naître

Pour dire aux mondes

'' Je suis mort fier

 

 Jaafar Sadeq Abbas