Un entretien avec cheikh Mohamed Mokhtar

Pour s'informer de la situation des chiites au Cameroun, un petit entretien s'est déroulé avec cheikh Mohamed Mokhtar, chef du centre sayyida al-Zahra (as), lors de son séjour en Irak.

 

  

Salam alaykoum cheikh Mohamed Mokhtar. En tant que chef du centre ''Zahra'', au Cameroun, comment considérez-vous la présence de la communauté chiite au Cameroun ?

En tant que responsable du centre Sayyida Zahra (as) au Cameroun,  j'estime que la population camerounaise a compris qu'ils devaient vivre en paix avec tout le monde quelle que soit leur doctrine, leur tribu.

Les chiites peuvent-ils exercer leurs rites sans aucune gêne auprès du gouvernement camerounais ?

Les chiites du Cameroun exercent leurs rites sans inquiétude, parce qu'ils vivent en cohabitation pacifique, comme la lune et le soleil.

 Trouvez-vous que le Tabligh est une grande responsabilité en pays multiconfessionnel, comme le vôtre ?

En tant que responsable du centre Sayyida Zarah (as), je trouve que le ''tabligh'' est trop difficile dans un pays comme le Cameroun, dans lequel il y a plusieurs langues parlantes et plusieurs confessions religieuses.

 

Pour diriger les affaires de la communauté chiite au Cameroun, est-ce que les frères chiites collaborent pour s'organiser ?

Pour diriger les affaires communautaires au Cameroun, les frères chiites collaborent en bonne entente. C'est une communauté très forte qui a besoin d'hommes sincères et honnêtes. Notre communauté chiites a des hommes très sincères

Faites-vous des efforts pour transmettre le Message de l'Islam dans toutes les régions du Cameroun ?

La communauté chiites du Cameroun exerce et prend toutes les initiatives pour transmettre cette idéologie qui est la nôtre dans tout le pays, comme dans la région du centre (Yaoundé, Littoral Douala, grand Nord, ouest etc...

 

Pour conclure, quelle sorte d'aide sollicitez-vous pour développer les activités du centre ?

   Le centre Sayyida Zarah (as) au Cameroun, a besoin d'aide financière et de conseillers. Il a aussi besoin d'intellectuels pour mieux diriger et édifier le pays, ainsi que le monde entier.