Nous avons vu que beaucoup de paragraphes de ce dou'a se réfèrent majoritairement à la question de la réapparition de l'Imam al-Mahdi (as), et que sa récitation représente l'un des aspects par lequel nous pouvons renforcer notre lien avec lui.
Puis le dou'a commence à nous exposer son contenu en ces termes :
« O mon Dieu! Tu m'as autorisé à T'invoquer et à Te solliciter; entends donc, ô Toi qui écoutes, mon éloge ! Réponds donc, ô Clément, à mon invocation ! et pardonne donc, ô continuel Pardonneur, mes trébuchements ! »
Allah, par sa Miséricorde, nous comble de beaucoup de bienfaits, qu'ils soient apparents ou cachés. Lorsque l’homme perd un de ces bienfaits, dû à son ignorance, il commencera à blâmer Allah, alors que c’est lui qui n'était pas attentif lorsqu'il vivait entouré de cette faveur.
Ce paragraphe nous montre que, dans la vie présente, Allah nous accorde la permission de l'invoquer, sans craindre le refus de notre demande ou de notre sollicitation. Il répond sans retard à celui qui L'invoque, si ce dernier prépare les conditions nécessaires pour que son invocation soit exaucée.
Dans l'Au-delà, Allah ne répondra pas à ceux qui l’ invoqueront, car ils ont encouru Son courroux.
Ainsi, le mot Pardonneur, s'explique par le fait qu'Allah pardonne chaque fois que Son serviteur commet un péché. L'homme est toujours inattentif à ce qu'il commet comme désobéissances, ce qui l’empêche de recevoir la bonté divine.
« Car combien de peines, ô mon Dieu, n’as-tu pas soulagées ? Et combien de soucis, n'as-tu pas enlevés ? Et combien de trébuchements n’as-tu pas absous ? Et combien de miséricordes n'as-tu pas répandues ? Et combien de cercles de malheur n’as-tu pas dénoués ? »
Durant notre vie, nous endurons tant d'épreuves, car cette vie présente est conçue comme un lieu d'épreuves et non celui de notre demeure. Cette vérité est tout à fait absente dans nos pensées. Même lorsque nous sommes étranglés par les afflictions jusqu'à ce que nous soyons désespérés du salut. Soudainement, nous voyons que ce cercle de malheur est éliminé. Beaucoup de versets et de hadiths se réfèrent à cette vérité pertinente. Il faut remercier Allah lors de nitre bien être comme lors de l’affliction, car rien de persiste ni le bien-être, ni l'affliction.
« Louange à Dieu qui ne s’est donné ni compagne ni enfant, qui n'a pas d'associé dans la Royauté, qui n’a besoin d’aucun protecteur pour Le défendre contre l’humiliation, et dont on doit proclamer hautement la Grandeur ».
Après ce prélude, le dou'a commence par les louanges qui représentent la clé pour résoudre chaque affaire pour laquelle nous voulons faire descendre Sa satisfaction et Sa bonté. Ce nouveau aspect traite la question de l'Unicité d'Allah, qui est le pilier de toute religion et de tout dogme. Toute la création et tout l’univers se construit sur Son unicité absolue. Et s’il existait deux divinités, c’est-à-dire deux associés, ils se partageraient la Royauté, ce qui mettrait la corruption sur terre, car chacun d'eux voudrait diriger la Royauté selon son ordre.
Pour cette raison nous devons éliminer le dogme corrompu de'' la trinité''. Allah les a mis en garde contre cette allégation.
Sa puissance absolue n'a besoin d'aucune aide, ni d'un soutien pour gérer tout ce qu'Il a créé et crée encore.
Dès lors, les louanges adressées à Allah représentent notre reconnaissance envers Lui. Car comment pouvons-nous louer Allah et louer, en même temps, Ses serviteurs ? La reconnaissance se doit d'être accordée à Lui seul, sans associé.
L'homme, de par son ignorance pense qu'il peut faire telle ou telle chose à l'écart de Son Seigneur, mais il s’en voit ensuite incapable, et commencera alors à Le solliciter afin de recevoir son aide.
« Louange à Dieu, à l’ensemble de toutes Ses Qualités louables et pour l'ensemble de tous Ses Bienfaits »
Les grâces d'Allah et Ses faveurs sont innommables. Chacune d'elles se doit d'être louée et reconnue. Le dou'a nous informe qu'il existe plusieurs aspects pour louer Allah.
Jaafar Sadeq
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