Les citoyens Irakiens sont privés de leurs droits et les corrompus jouissent de leurs faveurs

Le Représentant de l’Autorité Religieuse Suprême à Karbala, Cheikh Abdou Mahdi Al-Karbalâ’i a dit dans son sermon de la prière du vendredi dans l’enceinte de la cours husseinite le 8 ji-al-Qahda 1437 (12/8/2016) : (l’Imam Ali a dit à Malick al-Achtar : « Par Dieu ! Par Dieu ! Je t’adjure de veiller sur la classe déshéritée et dépourvue ; celle des pauvres, des nécessiteux, des miséreux et des invalides.

Parmi eux il y en a qui se plaignent et d’autres qui se résignent ».

L’Imam Ali (as) ordonne lui-même d’être pieux envers les individus de cette classe, en veillant sur leurs droits, et le fait de répéter le nom du Tout-Puissant montre l’importance du sujet. Car cette classe n’a aucune solution par rapport à ses besoins…

Et l’Imam (as) ne considère pas la classe déshéritée comme une classe inférieure dans l’Islam, puisque la faiblesse, la maladie, la pauvreté ne déterminent pas la classe de l’homme par rapport aux standard mis par Allah le Tout-Puissant ; comme le Saint Coran l’atteste que la piété détermine l’honneur de l’homme. Donc la notion de la classe déshéritée concerne seulement l’aspect social par rapport aux moyens matériels. Ensuite il a dit : «Parmi eux il y en a qui se plaignent et d’autres qui se résignent », alors l’Imam a mentionné deux types de gens dans cette classe : ceux qui se plaignent, et ceux qui se résignent. Et l’Imam (as) a cité un troisième type : « va au-devant de celui qui, par le mépris dont il est victime de la part de ton entourage, n’a pas accès auprès de toi », c’est-à-dire celui qui reste dans sa maison et ne demande rien à personne, en raison de sa vertu et de sa chasteté, ou bien en raison de son incapacité par rapport à un tel acte comme le cas de l’invalide.

Et également l’Imam lui ordonne de veiller sur leurs droits financiers et sociaux jusqu’à ce que tout individu reçoive son droit, car le fait de gouverner les gens consiste en la mission dont Dieu a confié le gouvernant. Alors, le dernier doit veiller sur leurs droits afin d’acquérir la satisfaction du Tout-Puissant, en se méfiant de son châtiment, car les gouvernés sont impuissants devant ce qui arrache leurs droits.

Al-Karbala’i a ajouté : « Ô mes frères et sœurs après cette explication, nous voudrions retenir votre attention concernant les vrais nécessiteux et miséreux que l’Imam Ali nous a recommandé de veiller sur leurs sorts. En fait, aujourd’hui la classe la plus méritée qui nécessite un soin particulier, sont les réfugiés. et nous allons trouver l’illustration concernant la misère de cette classe dans cette histoire dont je vais raconter : il y avait un vieux de 70 ans qui décida de quitter sa maison avec sa famille lors d’une nuit dont il n’oubliera jamais le restant de sa vie… il se déplaça de village en village, et ne passa que devant des maisons qui ne refléte que la misère, le désespoir, et la mort, et il sut que les habitants se sont déplacés à l’encontre de leur gré à cause de l’oppression et du terrorisme. Et il continua le même chemin, accompagné de la veuve de son fils tué, et ses enfants orphelins, en espérant trouver un abri ou une tente de refugiés sous les chaleureux rayons du soleil dans le désert…

Il remarqua dans la tente qu’il y eut un peu d’homme et beaucoup de femmes, et d’enfants, dont des veuves, et des orphelins. Et il vit un orphelin à son côté dans les bras de sa maman dont on pouvait lire sur son visage, le désespoir et  la peur… et à l’autre côte, une vieille qui pleurait sur ses enfants tués dans sa maison qui fut explosée par les terroriste. Et par ailleurs, il vit des jeunes garçons plongés dans la misère, ayant pensé de leur avenir, et comment se débarrasser de cette difficile situation.

Du coup, un véhicule de secours arriva sur place pour distribué des produit alimentaires  donné en leur faveur par des bienfaiteurs, mais la quantité ne put suffire que pour quelques jours. Et il se posa la question est-ce qu’il est juste de vivre de telles situations tragiques, nous sommes privés de nos droits les plus minimes entant que citoyens de ce pays, alors qu’il y a beaucoup de corrupteurs qui jouissent de nos faveurs, et pillent les richesse du pays, et il n’y  a personne qui leur en empêche malgré les propagandes vides de certains responsables qui feignent à combattre la corruption.

Enfin, Cheikh Abdou al-Mahdi al-Karbalâ’i a exhorté la nécessité de veiller sur les réfugiés comme que le gouvernement a échoué d’avoir garanti leurs droits en disant : « il est évident que c’est une nécessité d’accorder une importance majeure aux réfugiés jusqu’à ce qu’ils retournent à leurs demeures. Et cela est une responsabilité du gouvernement. Mais sous l’ombre de son négligence, tous les citoyens doivent apporter leurs pierres à l’édifice pour aider ces honorables d’une manière conforme avec

leur dignité et leur honneur ».

 

Révision linguistique: Ali Bernard CHANGAM

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