L'Autorité suprême religieuse rappelle aux politiciens les paroles de l'Imam Ali Ibn Abi Talib (as) à ses gouverneurs

L\'Autorité suprême religieuse  a rappelé aux politiciens les paroles de l\'Imam Ali Ibn Abi Talib (as) adressées  à ses deux gouverneurs et où il décrivait le bon comportement des gouverneurs face à leur peuple.  Le représentant de l\'Autorité suprême religieuse de Karbala, Seyed Ahmad Safi dans le second sermon du vendredi le 18/03/2016: «Frères et sœurs, dans ce sermon, nous allons lire quelques paragraphes de l\'Imam Ali (as) s\'adressant à ses deux gouverneurs: il avait écrit à Malik Al Achtar, gouverneur d\'Egypte pour lui décrire le comportement des gouverneurs face à leur peuple en disant:

 «Il ne me reste qu\'à vous rappeler votre devoir. Il n\'y a qu\'un bon ou mauvais souvenir des peuples,  et si vous ne dépensez pas l\'argent en faveur de ceux qui le méritent,  il sera remporté par les ravages  qui seront un chagrin pour les populations, et si tu  veux connaitre les conséquences de la bienveillance, l\'abus et la perte de conscience, il faut regarder l\'histoire du passé des bons ou des mauvais dirigeants; et trouveras-tu la gratitude  parmi les gens auxquels tu avais octroyé de bonnes choses?    Et que ton choix tombe toujours sur la solution la plus médiane dans la vérité, la plus générale dans la justice, celle qui réussit le plus à recueillir le consentement des administrés. Car l’irritation du peuple rend inefficace le consentement de l’élite, alors que l’irritation de la seconde peut être compensée par le consentement du premier.

A l’égard du chef, personne n’est plus préoccupant que l’élite en période de stabilité, moins assistant en temps de difficultés, plus réticent à agir selon la justice, plus insistant en demande, moins reconnaissant des offres, moins disposé à comprendre en cas de refus, et moins tenace en cas de malheurs ».»

 Seyed  Safi poursuit son discours en lisant  la lettre de l\'Imam Ali  (as) adressée à Mohamed Ibn Abi Bakr, gouverneur d\'Egypte :

 «Sache, toi Mohammed Ibn Abi Bakr, que je t’ai  confié mes meilleures troupes, les Egyptiens. Il  est un devoir de ne pas te conformer aux passions de ton âme, de défendre ta religion, même si tu ne disposais que d’un court laps de temps.

 N’attire pas sur toi la malédiction de Dieu pour faire plaisir à une créature! Tu peux te passer des créatures en te rapprochant de Dieu mais tu ne peux jamais te passer de Dieu, car Il est Irremplaçable. Que ton choix tombe toujours sur la solution la plus médiane dans la vérité, la plus générale dans la justice, celle qui réussit le plus à recueillir le consentement des administrés, car l’irritation du peuple rend inefficace le consentement de l’élite alors que l’irritation de la seconde peut être compensée par le consentement du premier.

A l’égard du chef, personne n’est plus préoccupant que l’élite en période de stabilité, moins assistant en temps de difficultés, plus réticent à agir selon la justice, plus insistant en demande, moins reconnaissant des offres, moins disposé à comprendre en cas de refus, et moins tenace en cas de malheurs».»

 

 

Vérification par Sylvie Gérard-Fontane