Un poème pour le martyre de la dame Fatima (as)

Au seuil de la sainte porte

Elle t'a défendu

Ton épouse fidèle,

Elle s'est dévouée

Pour qu'ainsi ce soit

Un signe de fidélité.

 

Ces malins, ignobles, traîtres

Se sont précipités

Vers leur mauvais destin

Sans écouter

Ce que leur Prophète disait.

Jaafar Sadeq

 

Quelle patience tu montrais

Ô Emir des croyants,

Les pleurs de Hassan et Hussain,

La foudre qui tombait

Et qui n'épargne personne.

De ce malheur éternel

Que vivra

Celui qui l'opprime ?

 

Ô Fatima

Tes soupires,

Ton chagrin,

Ta souffrance,

Tu étais seule à les vivre.

 

Aux derniers moments de ta vie

Tu embrassais tes fils,

Tu jetais un dernier regard

Sur eux.

Devant tes yeux

Des images défilaient,

Les afflictions amères,

Les jours sombres qu'ils allaient passer.

 

Lorsque tu es partie,

Des larmes comme des perles

Coulaient

sur ton corps

allongé.

L'amertume qu'ils dégageaient

fendait les cieux

et faisait pleurer ses habitants.

Que ton âme

Repose en paix

Auprès de Ton Seigneur

Pour qu'elle se débarrasse

De l'atrocité

de ce monde obscur.