Au seuil de la sainte porte
Elle t'a défendu
Ton épouse fidèle,
Elle s'est dévouée
Pour qu'ainsi ce soit
Un signe de fidélité.
Ces malins, ignobles, traîtres
Se sont précipités
Vers leur mauvais destin
Sans écouter
Ce que leur Prophète disait.
Jaafar Sadeq
Quelle patience tu montrais
Ô Emir des croyants,
Les pleurs de Hassan et Hussain,
La foudre qui tombait
Et qui n'épargne personne.
De ce malheur éternel
Que vivra
Celui qui l'opprime ?
Ô Fatima
Tes soupires,
Ton chagrin,
Ta souffrance,
Tu étais seule à les vivre.
Aux derniers moments de ta vie
Tu embrassais tes fils,
Tu jetais un dernier regard
Sur eux.
Devant tes yeux
Des images défilaient,
Les afflictions amères,
Les jours sombres qu'ils allaient passer.
Lorsque tu es partie,
Des larmes comme des perles
Coulaient
sur ton corps
allongé.
L'amertume qu'ils dégageaient
fendait les cieux
et faisait pleurer ses habitants.
Que ton âme
Repose en paix
Auprès de Ton Seigneur
Pour qu'elle se débarrasse
De l'atrocité
de ce monde obscur.
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