La famille . Servir l'époux Partie 4

Il est rapporté que le Prophète (sawas) a dit : « chaque femme qui déplace une chose d'une autre place à une autre, dans la maison de son mari, qui veut la réformepar cet acte, Allah la recouvre de Sa Miséricorde, et celui qu'Allah regarde ne sera pas châtié ».

Un autre hadith rapporté de l'Imam al-Sadîq (as) dans lequel il dit : « chaque femme qui rend service à son mari pendant une période de sept jours, Allah fermera pour elle les sept portes du feu, et ouvrira pour elle les huit portes du paradis, elle y entrera par la porte qu'elle voudra »

Il est rapporté que l'Imam al-Kadhim (as) a dit : « le jihad (lutte) de la femme est d'être une bonne épouse » ([1])

La relation entre les deux époux a été bien organisée en Islam. De plus,  les devoirs que l'un(e) doit accomplir  envers l'autre ont été imposés, dans un cadre entouré de respect et de compassion. Ceci portera ses fruits, dans le présent et à l'avenir. 

Au fur et à mesure que chacun se rend compte de ses responsabilités, cela facilitera l'interaction positive entre les deux époux. Lorsque nous lisons bien ces hadiths, nous voyons que la rétribution qu' Allah accorde à la femme est plus grande que celle accordée à son mari. Ceci démontre que ces hadiths veulent signaler la valeur que la femme acquerra, suite aux actes accomplis envers son mari.

Un autre hadith qui parle dans ce sens : « chaque femme qui donne une gorgée d'eau à boire à son mari, son action vaut mieux que l'adoration d'une année complète dans laquelle elle passerait ses jours à jeûner et ses nuits en adoration  » ([2])

Prenons un autre hadith rapporté de l'Imam al-Baqer (as) qui parle dans le même sens : « une femme est venue chez le Prophète (sawas) et lui a dit : Ô Messager d'Allah, quel devoir la femme devrait-elle remplir envers son époux ? Il lui dit : qu'elle lui obéisse et qu'elle ne lui désobéisse pas »

 

Un des grands problèmes qui se manifeste au sein de la vie conjugale, est lorsque la femme refuse le rapprochement sexuel à son mari. Si ce fait se répète plusieurs fois, cela conduira inéluctablement à de mauvaises conséquences pour les deux.

 Le mari cherche donc tout moyen, qu'il soit légitime ou illégitime, afin d'assouvir son désir sexuel et compenser ce manque. Dans les deux cas, et sans prendre en considération à ce que dicte la Charia à ce propos, cet acte banalisera pour le mari son attraction envers sa femme. Elle mettrait alors en péril la continuité de la vie conjugale.

L'Islam conseille à la femme de répondre à ce besoin, si elle veut préserver son mari et sa vie conjugale des effets nocifs que son refus pourrait entraîner. 

 

Servir l'épouse

Même l'époux, doit remplir certaines responsabilités face à son épouse, car  la vie conjugale est construite sur l'entraide.

Il est rapporté que l'Imam Ali(as) aidait sa femme Fatimah al-Zahra (as) dans les tâches quotidiennes, et ne retardait jamais le moment d'être présent à ses côté. Cette action, ainsi que d'autres qui sont  pareilles, dessinent une image qui reflète la manière avec laquelle la coopération doit être présente.

Il est rapporté du Prophète (sawas) qu'Il a dit : « si l'époux donne à boire à son épouse,  il sera rétribué » .

Lorsque l'homme parle à sa femme avec gentillesse et douceur, cela soulagera la fatigue accumulée après une longue journée de tâches ménagères .

De plus, le mari doit être reconnaissant envers sa femme plus qu'un autre. Il est rapporté dans un hadith authentique : « quiconque ne manifeste pas sa reconnaissance envers la créature, ne la manifeste pas envers Allah », évidemment, il n'existe personne en fait, à part les Ahl ul Bayt (as),  qui ne méritent autant la reconnaissance que l'épouse. 

Lorsque l'homme est fidèle à sa femme, elle sera fidèle envers lui. L'Islam nous a ordonné d'être tolérants envers nos femmes, pour acquérir sa compassion et sa bonté.

 

Maillon perdu

La première chose que cherche à réaliser cette équation homme-femme, est le devoir à partager. L'Islam voit en la femme musulmane, un berceau d'éducation et d'enseignement. Il doit donc lui fournir tous les moyens pour qu'elle exerce son rôle à la lettre.

Entre une société qui l'a tellement opprimée et une autre qui lui a accordé une liberté absolue, la femme a perdu sa véritable identité. Elle a ainsi perdu les objectifs pour lesquels Allah l'a créée.

L'Occident a abusé de la femme, en lui offrant une liberté incontrôlée, ce qui l'a mise à la portée d'un danger imminent. D'un point de vue plus logique, toute chose que tu crains, si elle est exposée à la perte, tu t'efforces de la protéger. Il en va aussi ainsi pour  la femme. Si nous voulons la protéger, il faut qu'elle soit gardée de toute atteinte morale ou physique.

Si la femme travaille hors de sa maison

Pour que chaque thèse soit soutenue, il faut lui fournir les raisonnements logiques. Il est évident que lorsque la femme travaille hors de la maison, cela impactera majoritairement son quotidien comme suit:

Lorsque l'Islam a conseillé à la femme de s'occuper des affaires au sein de sa maison, ce n'est pas pour la priver de prendre part au monde du travail. Par cet acte, elle va transgresser  le droit de son mari et de ses enfants. Il se peut que quelqu'un contredise ce que nous disons, en prétendant qu'elle peut organiser son temps, en le partageant à l'intérieur de sa maison ainsi qu'à l'extérieur. La question est donc la suivante : combien de femmes peuvent le faire ? certes, un petit nombre de femmes peuvent le faire.

Lorsque nous lisons les statistiques publiées, qui montrent la grande souffrance que la majorité des femmes subissent sur leur lieu de travail,  nous pouvons ressentir sa douleur.

 

La question de la mutualité  homme-femme. 

Allah ''Le Tout Puissant '' a créé dans la nature de la femme une force d'attirance très puissante. Chaque personne qui travaille dans un milieu homme-femme sera exposé à cette force. Nous pouvons faire une équation : Tant que la force est puissante, alors la contre-résistance de l'homme s'affaiblit.   Il est rapporté dans un hadith authentique que : « Lorsque deux personnes (homme et femme) se retrouvent seuls, le troisième est Satan  ». 

Allah est Le Sage, lorsqu'Il conseille de faire telle ou telle chose, c'est parce qu'Il est connaisseur de la nature de toute chose, celle qui nous apporte un bienfait, ou celle qui engendre un mal.

La femme exerce un effet sur l'homme,  bien plus fort que celui exercé par l'homme sur elle. L'homme doit encourager la femme dans  ses faits créatifs, dans son courage, son érudition. Il doit aussi préserver sa chasteté et sa pureté.  La femme veille à construire la personnalité de l'homme, qui de son côté construit la société. Lorsque la femme perd cette chasteté et veut renverser les rôles, elle perd donc le rôle pour lequel elle a été créée. Puis l'homme oublie sa virilité, et enfin on arrive à la décomposition sociétale. ([3])

   

Allah agit en grande bonté envers la femme, comme rapporté par le Prophète (sawas) : « aucune question n'engendre le courroux  d'Allah comme celle  au sujet de la femme ». Elle est considérée comme une créature douce, dans laquelle un grand sentiment a été donné. Elle a même un rôle très important dans la formation de l'existence humaine.

A vrai dire, le rôle de la mère n'est pas comparable à celui du père. Il est vrai que pour la fécondation il y a un sperme et ovule, mais nous ne devons pas oublier les neuf mois de gestation.

Elle supporte tout cela afin de se soumettre à la volonté divine et ce n'est pas de toute simplicité . Nous voyons dans le hadith que : « le paradis est sous les pieds des mères »  ([4])

 

Ces paroles ne sont pas dites par hasard. Elles font référence à la souffrance que la mère vit durant la période de la conception. La compassion que la mère ressent fait partie de celle d'Allah. Al-Zahra (as) a transmis de la manière la plus véridique cette compassion. Elle était un exemple pour chaque mère qui veut éduquer ses enfants de la manière la plus juste.

Sa fine structure physique nous laisse nous poser cette question : pourquoi Allah a-t-Il accordé à l'homme une structure physique plus robuste que celle accordée à la femme, alors qu'Il pouvait accorder la même à tous les deux ? la réponse est que Allah n'a pas voulu que la femme soit exposée à de durs travaux,  qui la mettrait en danger.

La mission honorable pour laquelle elle a été créée exige une tendresse corporelle et spirituelle. Si la femme reçoit une force physique pareille à celle de l'homme, nous allons vivre une concurrence inconditionnelle.

La société occidentale a mis des contraintes rigoureuses contre la femme. De plus, elle a voulu la priver de son énergie sentimentale, en  exposant à ses yeux, la vie professionnelle. Ceci augmentera la séparation entre elle et sa famille.

 

Sa tâche primordiale est de créer une bonne société, due au temps fourni afin d'accomplir cette tâche hautement respectée.

Mais la question de la procréation est  une question controversée. Qu'attendons-nous du mariage ? Quel est le but de cette union conjugale ? L'amusement et la jouissance ? Ou engendrer une bonne progéniture ? cela est évident lorsque la femme se charge de cette responsabilité. Les femmes qui refusent d'être mères contredisent, par ce fait, la nature humaine.

Même l'occident l'a privée de ce droit, car il a imposé des contraintes à la procréation. Tout cela pour qu'elle perde les merveilleux moments de la grossesse et de l'éducation.

 

L'attaque intellectuelle libérale que subit la famille de la part des pays occidentaux, et de ceux qui les soutiennent avec leurs faux principes, s'inscrit comme très dangereuse contre la femme et la famille. Elle agit comme un lavage de cerveau qui la vise .

Pour ce faire, de fausses déclarations ont été avancées. Á leur tête, vient celle de libérer la femme des chaînes qui l'accablent.

 

 Tous ces mensonges ont été infiltrés dans nos sociétés islamiques, au vu et au su de nous tous. La décomposition familiale est plus simple que la construction. La franc-maçonnerie, le libéralisme, le Marxisme, l'existentialisme, tous ces courants ont pour but de démolir les sociétés et les familles .

 

  L'Islam a accordé à la femme, des opportunités pour exercer certains métiers  comme l'enseignement ou la médecine, mais il n'a pas oublié de le faire avec un juste équilibre.

Cet équilibre la préserve de toute violation qui puisse la toucher.

 

 

 

 

 

[1] ) Al-Kafi, V.5 , P. 507

[2] )Wassa'il al-Chi'a ,V. 14, P. 123

[3] ) Al-Shahid al-Mutahari

[4] ) Cheikh Habib al-Kadhimi

pièces jointes