L’Autorité suprême religieuse refuse la séparation de Kurdistan. Elle annonce la nécessité de l'unité du peuple et de l'état irakiens.

Pendant la dernière prière de Vendredi, le représentant de Sayed Ali al-Sistani à Kerbala, Sayed Ahmed al-Safi a annoncé que l’Autorité suprême religieuse refuse la séparation de Kurdistan. Il annonce la nécessité de l'unité du peuple et de l'état irakiens.

La déclaration de l’Autorité religieuse insiste sur :

1-    Le retour à la voie constitutionnelle : l’introduction de la déclaration est venue sous forme d'une invitation de la région de Kurdistan  à revenir sur la voie constitutionnelle.  Cela signifie que tout ce qu’a fait le gouvernement de Kurdistan est une procédure non constitutionnelle, qui exige l'invalidité de cette procédure.

2-    Séparation et indépendance : La déclaration a définit la crise comme "séparation et division" et non pas comme "indépendance".  Une définition directe et explicite de la crise. L'importance de la définition correcte conduit à l'importance des conséquences issues de la nature de la crise.

3-    Procédure unilatérale: la déclaration a décrit le mouvement de "la séparation et de la division" comme «procédure unilatérale».  C’est à dire qu'il s'agit d'une procédure concernant une seule composante sans participation d'autres composantes du peuple irakien.

4-    L’imposition du fait accompli: la déclaration a considéré le mouvement de "la séparation et de la division" comme «tentative d'imposer un fait accompli» qui signifie l’utilisation de  la force, l'entêtement ou la dureté pour imposer l'ordre aux autres, à la patrie et à la Constitution.

5-    Le référendum est une première étape vers la séparation : la déclaration a considéré le référendum comme «première étape vers la séparation», et tout ce qui contredit la constitution est invalide. Cela nécessite d'abandonner les étapes de la séparation pour trouver une solution.

6-    La Constitution et la Cour fédérale sont la seule solution : La déclaration a réduit la solution de la crise de la séparation à une façon unique, "le retour à la Constitution irakienne" et la nécessité du recours à la Cour suprême fédérale en cas de différends impossibles à résoudre par voie politique entre le gouvernement fédéral et le gouvernement provincial de Kurdistan. Cela signifie que toute solution que certaines personnes veulent imposer en dehors du cadre de cette solution est rejetée par l'Autorité suprême religieuse.

7-    Non au sectarisme et au racisme : la déclaration a considéré la crise comme "acte de racisme non moins dangereux que l'acte sectaire".

 

 L'Autorité suprême religieuse qui a longtemps insisté sur la nécessité de préserver l'unité de l'Irak a tout fait pour lutter contre le sectarisme et le racisme et pour appeler à l'égalité entre tous les Irakiens de différentes composantes.

pièces jointes