Le Représentant de l’Autorité Religieuse Suprême à Karbala, Cheikh Abdou Al-Mahdi Al-Karbala’i dans son sermon du vendredi 28 Rabi’Awal 1428 (27/01/2017) :
« La famille constitue la pierre angulaire de la société, car si sa construction se fait d’une manière impeccable, la société serait à l’abri des dangers et des problèmes qui pourraient gangréner sa stabilité ».
« la famille c’est l’environnement de base relativement à l’environnement dans lequel l’individu vit d’une manière générale étant en interaction avec cet environnement psychologiquement, intellectuellement, et sentimentalement, de sorte que sa personnalité s’en forme, tout en y accueillant les principes, les valeur et les traditions de sa grande société », ajoute-t-il.
Cheikh Abdou Al-Mahdi Al-Karbalâ’i a dit que la famille doit avoir à sa disposition des éléments de la stabilité psychologique, car elle constitue l’endroit l’idéal pour l’individu pour qu’il se débarrasse des chagrins et des tristesses, en y trouvant l’atmosphère de l’amour et du soin après avoir été victime de souffrance issue des problèmes quotidiens.
Al-Karbalâ’i a souligné que le besoin est vital à l’égard de la reproduction conformément aux principes légaux et organisés dépourvus de l’anarchie, pour que l’existence de l’espèce humaine soit en continuité. Et ceci sollicite vivement un système familial parfait basé sur des principes conformes à la nature humaine en tant qu’une créature différente aux autres espèces, étant choisie par Dieu le Tout-Puissant comme son représentant sur terre…
Ainsi, la famille se distingue d’une importance capitale dans de différents domaines. Et cette entité importante commence son rôle majeur au moment où il stimule ses enfants à s’instruire sur les principes et les bonnes coutumes sociales, voire la tendance morale qui cristallise les nobles principes et valeurs.
Alors, l’Islam inclut un système familial basé sur des principes généraux :
Premier principe : le principe des droits et des devoirs : l’homme de façon générale est incapable de vivre isolément en gérant toutes ses affaires sans l’aide des autres; en effet il a besoin d’autrui pour atteindre ses objectifs dans la vie. Et dû à l’importance de la famille, l’Islam a mis un système de droits et de devoirs pour chaque individu dans la famille, c'est-à-dire les parents et les enfants ont des droits particuliers, en contrepartie ils ont également des devoirs dont ils doivent endosser, ce qui fait qu’il n’y a pas un droit sans qu’il y ait un devoir et vice-versa, et le fait de prendre en compte ce système est même la moelle épinière de réussite de la famille pour une bonne réalisation de ses objectifs.
Deuxième principe : le principe de l’amour et de la clémence : en effet le Tout-Puissant dit dans le Saint Coran : «Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent », (30 :21).
Donc l’adaptation de ce principe dans le traitement entre les individus de la famille, en commençant par l’époux et son épouse, ensuite leurs enfants et vice-versa, octroie à l’être humain une puissance de donation sans limite conformément à l’envergure de l’amour et de l’affection, en supportant les problèmes, et surmontant les difficultés et les situations précaires, ainsi que les épreuves qui touchent la famille.
Troisième principe : le principe de la solidarité et de respect : la solidarité est un principe fondamental entre les individu de la famille étant donné que chaque individu apporte son soutien à l’autre dans l’endossement de ses responsabilités et ses devoirs, en faisant preuve de compréhension à son égard, et lui donnant tout ce qui pourrait être utile pour la réalisation de ses objectifs. Et nous en trouvons l’illustration au moment où l’époux a du mal à satisfaire les besoins vitaux de la famille dans le cadre financier, et l’épouse lui donne ce qu’il a comme provision, ou se met debout en travaillant pour assurer la subsistance de la famille.
Quatrième principe : le principe de l’autorité : Dieu le Tout-Puissant a dit : «Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs bien », (04 :34). C’est qu’en effet, il y a beaucoup de tâches dans la famille dont le couple doit effectuer, en sachant que chacun des deux dispose des particularités naturelles et psychologiques qui lui permettent de jouer un rôle particulier, en ce sens l’Islam a alloué l’autorité familiale à l’homme, il est comme le capitaine du navire, ce qui fait que l’orientation de la famille se trouve entre ses mains, donc il doit veiller sur leur conduite en tâchant de les mettre sur le droit chemin. Cependant, cela ne veut pas dire qu’il a à sa disposition la carte verte pour les terrifier… par contre, cette fonction en aucun cas est régie par la justice et l’objectivité.
Cinquième principe : le principe de la tolérance et du pardon : l’homme naturellement s’expose à l’erreur, donc s’il n’y a pas le principe de la tolérance et du pardon entre les individus de la société, la vie serait un enfer dans la mesure où le monde se transformerait en une espace de conflit et de haine. Et la famille est un sous-ensemble dans cette société, donc ses individus s’exposent également à l’erreur, vu que l’époux et l’épouse sont les deux éléments primordiaux pour construire une famille, ils doivent faire preuve de tolérance et du pardon entre eux, ainsi qu’envers leurs enfants pour que l’atmosphère génère perpétuellement l’affection et l’amour dans le but de surmonter les difficultés qui touchent la famille.
Révision linguistique : Ali Bernard CHANGAM
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