L'écrivain et l'analyste politique turc, Fahim Tashkin*, a affirmé dans un article dans le journal turc "le radikal" que "après la promulgation de la fatwa d'Al-Sayed Al-Sistani, 500 combattants sunnites appartenant à la tribu "Al-Joubor "se sont engagés dans la brigade d'Ali Al-Akbar pour défendre leur terre et libérer la ville de Tekrit. C'est ce que j'ai vu là. Les chiites, les sunnites et aussi les chrétiens sont dans le même domaine pour but d'anéantir l'existence de Daesh."
Dans une visite aux domaines de la bataille, organisée par le Saint Sanctuaire Husseinite, il jette la lumière à une rencontre avec le brigadier Ali Al-Hamdani "la participation des chiites avec les sunnites dans les opérations de la libération est regardée comme une vérité incontestable. De plus, des escadres composées des combattants sunnites font partie de la mobilisation populaire, par exemple, la brigade de Salah Al-Din Al-Ayobi qui compte 2500 combattants sunnites ".
Cette personnalité reçue par le département du Média international suivi au saint sanctuaire, décrit la manière dont l'armée et la mobilisation populaire traite les habitants de Takrit " j'ai interrogé un habitant de la ville, Haj Hassan Mohammed, pour connaitre leur situation actuelle. Il m'a dit " nous n'avons pas vu de mal. L'armée et les combattants présentent l'aide. L'armée nous a demandé de sortir de la ville avant l'opération de sa libération. Daesh nous fait toujours dommage mais nous avons tué 25 personnes qui combattent sous les drapeaux noirs et quelques- uns de nous ont donné leurs vies. Maintenait la ville est toute libérée ".
Il a ajouté " J'ai prêté l'oreille à l'histoire du combattant Abdullah qui habite à tekrit : DEASH nous a mené une attaque très dure ainsi à la base militaire SPIKER mais on a pu sauver 400 étudiants militaires qui étaient là. Daesh qui a tué les autres dans une grande génocide a exercé tout type de violence et d'agression contre nous ".
L'écrivain s'est interrogé à propos des accusations faites contre la mobilisation d'avoir commis des actes de pillage, Abdullah a répondu "ce n'est pas vrai. Ceux qui sont engagés dans la mobilisation se distinguent de grands mœurs.ils agissent selon la fatwa. Sans autorisation, nous ne faisons rien, même la salat . Nous suivons cette fatwa avec soin. Dans la foulée du conflit, il y avait des cas inévitables où les maisons, les chemins et alors tout, est miné par Daesh. Ce n'est pas permis de nuire aux autres, et celui qui en fait est considéré n'appartenant pas à la mobilisation."
Abdullah a suivi son propos " certaines tribus, suite à la rupture avec le gouvernement, faisaient une sorte d'alliance avec Daesh . Elles pensaient donc que l'oppression s'est terminée. Mais quand elles ont vu ce que Daesh commettait de confiscation des possessions, des génocides, d'explosion des maisons et aussi des maisons du culte, tout le monde s'est éveillé. Il y a des jeunes hommes qui ont soutenu Daesh dans leurs crimes et maintenant ils veulent revenir mais leurs familles n'acceptent pas. C'était un essai mal joué pour eux. D'autres qui aidaient cette organisation terroriste sont allés en Turquie pour avoir un refuge mais en fin, ils auront des remords quand Daesh leur fera nuire ".
Cet écrivain affirme " Abdullah m'a dit un propos comme un message adressé au peuple turc et que je l'ai entendu tant de fois. " même si Daesh vend ton pétrole d'un prix inférieur, nous pouvons vous en donner sans contrepartie. Chaque année, les cortèges des pèlerins passent en Irak, bien accueillis. Nous représentons une seule nation. Que nous nous soutenions dans ces jours difficiles ".
Il indique aussi " je l'ai interrogé. Est-ce que l'Iran vous munit des armes ? Il réagit " via le gouvernement, l'Iran et d'autres pays nous livrent des armes. A propos des chiites, ils combattent à côté de nous sur le sol de bataille. Les chiites ne vivent pas à la ville de tekrit ou à Beiji mais ils se sont donnés leurs vies. On ne fait aucune séparation entre celui sunnite ou chiite, chrétien ou musulman, nous représentons tous l'Irak et notre ennemi commun, c'est Daesh."
*Fahim Tashkin est écrivain et analyste turc au journal le radikal , le Hureit ( la liberté ) et le journal américain le monitor . Invité et reçu par le département du Média international à Karbala dans le cadre de faire connaître les Médias internationaux de l'actualité irakienne et la fatwa de l'autorité religieuse suprême et le rôle exercé par les Saint Sanctuaires en Irak.
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